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Le grand soulèvement contre la Bible Jésuite
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Si puissant fut le Protestantisme
lors du règne de la reine Élisabeth, et si fort l'amour pour la version de
Tyndale, qu'il ne se trouvait aucune place ni aucun érudit en Angleterre pour
produire une Bible Catholique. Les prêtres furent emprisonné pour avoir
participé au complot des Jésuites et plusieurs s'enfuirent sur le Continent.
Ils y établirent des collèges où ils instruisirent des adolescents anglais
naïfs qu'ils renvoyèrent en Angleterre comme prêtre. Deux de ces collèges y
envoyèrent environ trois cent prêtres dans l'espace de quelques années.
Le plus distingué de ces collèges,
nommé des Séminaires, se trouva dans la ville de Reims en France. En ce lieu,
les Jésuites assemblèrent toute une compagnie de savants; et ils informèrent la
Pape de tout changements dans la situation qui se déroula en Angleterre. Ils
dirigèrent ainsi tous les mouvements de Philippe II, roi d'Espagne, qui prépara
l'invasion de l'Angleterre. La pape Sixte-Quint fit cadeau de l'Angleterre à
Philippe II. Celui-ci arma une flotte formidable, appelée orgueilleusement
"l'Invincible Armada", pour attaquer l'Angleterre et la ramener aux
pieds du Pape.
La publication du Nouveau Testament
Jésuite en 1582 engendra une grande consternation en Angleterre. Il fut réalisé
immédiatement que cette version fut une menace contra l'unité anglaise
nouvellement établi, et les érudits d'Angleterre furent aussitôt alarmés. La
reine Élisabeth lança l'appel pour un David qui pourrait faire face à ce
Goliath. Ne pouvant trouver personne d'un tel calibre dans son royaume, elle
envoya un messager à Genève pour demander de l'aide à Théodore de Bèze,
collègue de Calvin, afin qu'il monte une opposition contre la Bible Jésuite. A
l'étonnement de la reine, Bèze répliqua modestement que sa majesté avait dans
son propre royaume un savant plus en mesure que lui pour entreprendre cette
tâche. Il se référa à Thomas Cartwright, le grand Puritain. Bèze déclara:
"Le soleil ne se lève point sur un plus grand savant que Cartwright".
Mais Élisabeth détestait les
Puritains autant que les Catholiques. Elle voulait un Épiscopalien ou un
Presbytérien pour entreprendre ce travail, et Cartwright fut ignoré. Mais les
érudits Protestants insistèrent et demandèrent Cartwright. Les universités de
Cambridge et d'Oxford, quoiqu'elles furent Épiscopaliennes, envoyèrent une
requête à Cartwright signée par leurs plus grands savants. Ce dernier accepta
d'entreprendre ce travail d'opposition. Ce champion de Dieu s'accapara d'une
main de toute la puissance des témoignages des manuscrits Latins; et de
l'autre, de toute la vaste littérature Hébreu et Grec. D'une logique
invincible, il assembla les éléments de son grand savoir, et administra coup
après coup au plus dangereux produit de la théologie subversive du
Catholicisme.
Entre temps, 136 navires espagnoles,
dont plusieurs furent armés de 50 canons, naviguèrent vers l'Angleterre pour
l'assujettir au Catholicisme. Le parlement Britannique accorda à la reine
Élisabeth 30 navires de guerre qui, sous la direction de Francis Drake,
s'attaquèrent à la plus grande force maritime de ce temps. Par la souveraine
providence de Dieu, l'invincible armada de l'Espagne fut mise à mal par des
tempêtes et vaincue par la flotte anglaise composée de navires plus petit et
plus maniables. Quelques débris seulement purent regagner l'Espagne. La
Contre-Réforme avait complètement échoué grâce à l'intervention divine de notre
Dieu Souverain et Tout-Puissant.
Le fils de Marie Stuart, Jacques
(James) roi d'Écosse, devint aussi roi d'Angleterre, après la mort d'Élisabeth
(1603-1625). En 1604, il ordonna la traduction d'une Bible
"autorisée" pour l'Angleterre. Il convoqua 48 érudits, dont la
majorité furent des Puritains, pour entreprendre cette œuvre sacrée. Cette
nouvelle alarma le Vatican qui envoya des espions Jésuites dans le but d'introduire
secrètement dans le Texte Reçu des passages du Codex Vaticanus. Mais leur
projet échoua, car par la grâce et la providence de Dieu, des gardes furent
employés pour surveiller les moindres gestes des traducteurs. Ils tentèrent
aussi d'introduire les Apocryphes dans l'Ancien Testament; mais lorsqu'on
découvrit leur complot, on condamna les Apocryphes comme un blasphème contre la
Parole de Dieu et ils furent rejetés. C'est alors que parut en 1611, l'arme la
plus puissante contre Rome, la Bible autorisée de la King-James. Ce fut la
victoire de Dieu sur le complot des Jésuites, et Rome trembla de peur devant la
Parole inspirée de Dieu dont le texte intégral mettait en ruine toutes les
superstitions de la Papauté.
La Bible King-James fut publié une
trentaine d'années après celle de la Reims-Douai et garda la suprématie depuis
ce temps. La Reims-Douai fut modifié à plusieurs reprises pour devenir une
approximation de la King-James. Le résultat est que la Reims-Douai des années
1600 et celle de 1900 ne se ressemblent point.
Le Nouveau Testament fut publié à
Reims en 1582. L'université déménagea à Douai en 1593, où l'Ancien Testament
fut publié en 1609-1610, complétant la Bible originale de Reims-Douai. Deux
révision furent faites dans l'Ancien Testament et huit dans le Nouveau,
représentant des altérations si extensives qu'une autorité Catholique affirma:
«La version que nous utilisons maintenant fut tellement altérée que nous ne
pouvons la considérer identique à celle qui porte le nom de Douai».
Quoique les Bibles utilisées
aujourd'hui par les Catholiques d'Angleterre et d'Irlande se nomment la Version
Douai, ceci est inapproprié, car elles sont fondé sur une série de révisions
entreprises en 1749-1752 par l'évêque Challoner qui en fit plusieurs
altérations. Son but fut de rencontrer le besoin des Catholiques de ce temps
pour une Bible d'un format et d'un prix raisonnable... Il y fit tellement
de modifications que, selon le cardinal Newman, le texte présenta plutôt une
nouvelle traduction. De même, le cardinal Wiseman écrivit: "C'est une
exagération que de nommer cette Bible la Reims-Douai, car elle fut tellement
altérée et modifiée qu'elle ne ressemble aucunement à l'originale, telle
qu'elle fut publié. Dans presque tous les cas, les altérations que fit Challoner
prirent la forme d'une approximation de la Version Autorisée (la
King-James)".
Dans le combat entre la Bible en Grec
et celle en Latin dans leurs traductions anglaises respectives, la Vulgate
Latine de Jérôme fut vaincue par le Texte Reçu des Réformateurs. Les Jésuites
furent obligé de changer leur stratégie de subversion. Réalisant que le Latin
fut impuissant pour combattre contre le Texte Reçu, ils se lancèrent dans
l'étude du Grec et en devinrent des maîtres accomplis. Ils étaient conscient
que des manuscrits Grecs de la Bible de Constantin leurs étaient disponibles,
et ceci dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament. Utiliser ces manuscrits
pour renverser et vaincre le Texte Reçu demandait un entraînement intensif et
un travail gigantesque, car le Texte Grec des Réformateurs se présentait
invincible. Non seulement ceci, mais il fallait qu'ils confrontent le
chef-d'œuvre du Protestantisme anglais, la plus célèbre version jamais publiée
en aucune langue, le pilier de la foi chrétienne authentique, la King-James.
La tâche des Jésuites était donc
double: a) supplanter l'autorité du Grec dans la Texte Reçu en produisant un
autre Nouveau Testament Grec; b) produire une nouvelle version anglaise à
partir de ce nouveau texte falsifié qui s'opposerait à la King-James et la
rendrait complètement inutile. Ceci était nécessaire pour redonner du prestige
à la Vulgate. Il fallait donc qu'ils utilisent les même manuscrits Grecs que
Jérôme employa dans sa traduction Latine pour produire une nouvelle traduction
anglaise, tout comme ils avaient fait avec la Reims-Douai.
En France, la situation ne fut pas de
même qu'en Angleterre. "La France", nous dit Edmond Paris (The
Secret History of the Jesuits), "fut le berceau de la Société des Jésuites.
En effet, celle-ci fut fondée le jour de l'Assomption 1534, dans la chapelle de
Notre-Dame de Montmartre. La France fut aussi la foyer d'une multitude de
Sociétés Secrètes telles que les Rose-croix et la Franc-maçonnerie, tous sous
le contrôle des Jésuites pour atteindre leur but d'une domination mondiale de
la Papauté. Ce fut dans le but de cet idéal que fut formé sous leur instigation
en 1882, l'organisation si bien connue des Chevaliers de Colomb; afin que tous
puissent servir aux intérêts du Vatican et à la plus grande gloire de Satan qui
siège comme Souverain Pontife.
"Le but des Catholiques était
d'exterminer le Protestantisme", nous dit J.M. Nicole: "ils étaient
soutenus dans cette voie par le pape Pie V et par Philippe II, roi d'Espagne.
T[ot après la mort de François II, son frère Charles IX lui succéda
(156O-1574). La tutelle passa à sa mère Catherine de Médicis, Italienne sans
scrupules et dévorée d'ambition. Elle convoqua à Poissy un colloque pour voir
s'il y aurait un moyen de concilier le Catholicisme et la Réforme. Face au
cardinal Charles de Guise et au général Jésuite Lainez, Théodore de Bèze était
le porte parole des Protestants, et son discours fit grande impression.
On se rendit compte que l'union était impossible ... L'entrevue de
Bayonne entre Catherine de Médicis et la duc d'Albe orienta la politique
française dans un sens hostile à la Réforme ... Le fait le plus marquant de
cette histoire est la massacre de la Saint-Barthélemy. La nuit du samedi 23 au
dimanche 24 août 1572, à trois heures du matin, le tocsin sonna à l'Église
Saint-Germain l'Auxerrois. Les archers Catholiques commencèrent par assassiner
l'amiral Gaspard de Coligny. Puis, pendant trois jours, ce ne fut qu'une série
de massacres, outrages, viols, pillage. La cour du Louvre ruisselait de sang.
Les eaux de la Seine étaient rougies, tant on y jetait de cadavres
ensanglantés. Le nombre des victimes atteignit, d'après la martyrologe de
Crespin, 10,000. Les jours suivants, des scènes analogues se produisirent dans
presque toutes les grandes villes de province, où, suivant les statistiques,
30,000 à 100,000 personnes furent mises à mort. La nouvelle de ces atrocités
fut accueillie avec joie à Madrid, et à Rome où la pape Grégoire XIII fit
frapper une médailla de souvenir. Le Protestantisme était meurtri, mais
cependant pas exterminé".
Par après, sous l'instigation des
Jésuites, un prêtre Catholique français, Richard Simon (1632-1712), fonda
l'école de la Critique Textuelle destructive. J.M. Nicole nous dit:
"Le mouvement rationaliste
français débute avec le prêtre oratorien Richard Simon qui ouvre la voie à la
critique biblique. Simon ne croyait pas que le Pentateuque fut de Moise.
L'initiateur de cette critique fut le Français Jean Astruc (1684-1766), qui se
basait sur le fait que Dieu est appelé tantôt Elohim, tantôt Yahweh. Eichhorn,
de Wette, Kuenen et Reuss élaborèrent toujours plus cette hypothèse".
Jay P. Green ajoute "Interlinear
Greek-English New Testament": "Jean Astruc développa la théorie de
classification des manuscrits qui ruina un siècle d'érudition théologique.
Cette théorie fut développée d'avantage par un autre prêtre Catholique du nom
d'Alexandre Geddes (1737-1802). Les Jésuites utilisèrent des Protestants sans
scrupules pour accomplir leur sale besogne, tel que- Johann Griesbach
(1745-1812), C. Lachmen (1793-1851), F. Tischendorf (1815-1874), S.P. Tregelles
(1813-1875); et couronnèrent leur oeuvre diabolique avec B.F. Westcott
(1825-1901) et F.J.A. Hort (1828-1892)".
Le début du 17" siècle vit naître
le mouvement du Jansénisme au sein du Catholicisme. Ce mouvement fondé par
l'évêque d'Ypres, Jansénius (1585-1638), déplorait que l'Église Catholique en
général et les Jésuites en particulier avaient abandonné les doctrines
d'Augustin, principalement la dépravation totale de l'homme, la grâce
irrésistible accordée indépendamment de toute mérite, et ceci en vertu de la
prédestination. Blaise Pascal (1623-1662) s'était converti aux idées du
Jansénisme. Il mit son génie à les défendre dans ses "Lettres Provinciales",
où il dénonçait, textes à l'appui, la doctrine et surtout la morale des
Jésuites. Les jansénistes s'établirent à Port-Royal, près de Paris. Ils
vivaient en solitaires, étudiaient les Écritures, et y ouvrirent des
institutions d'enseignements. La Maître de Sacy publia sa traduction de la
Bible sur la Vulgate. Les Jésuites surtout s'acharnèrent contre aux. Ils
obtinrent du Pape la condamnation de cinq propositions qui, selon eux,
résumaient certains enseignements de l'Augustinus, sans d'ailleurs s'y trouver
textuellement. Les Jésuites ne fléchirent point et persistèrent dans leur rage
contre eux. Louis XIV haïssait les jansénistes. Il fit chasser les dernières
nonnes de Port-Royal, où les jansénistes habitèrent, et détruire les bâtiments.
Cette controverse intérieur du
Catholicisme succomba dans la lutte. Son rapprochement à la théologie Réformée
sur la prédestination et ses assauts contre les Jésuites, ne purent être toléré
par la Papauté. Quoiqu'ils furent persécuté par les Jésuites, il faut remarquer
qu'ils étaient soumis aux directives du Concile de Trente qui interdisait le
recours aux textes originaux dans la traduction des Écritures. La Bible de
Sacy, traduite sur la Vulgate Latine, s'avérait donc être une Bible Jésuite.
Isaac Louis Lemaistre, plus connu
sous le nom de "de Sacy", était bien préparé pour travailler à la
traduction de la Bible. Les traductions faites par les Protestants ne
comptaient pas pour les Catholiques, et demeuraient suspectes d'interprétation
non orthodoxe. Déjà vers 1640 les solitaires de Port-Royal s'étaient proposé de
traduire le Nouveau Testament. La plupart des solitaires de Port Royal, y
compris Pascal, collaborèrent à ce travail. Les principaux traducteurs furent
Isaac Lemaistre, son frère Antoine, Arnauld, Nicole, et le duc de Luynes. La
part principale revient aux deux premiers, descendants des Huguenots élevé dans
le Catholicisme, lorsque leur père fut enfermé dans la Bastille comme hérétique
pour s'avoir converti à la religion Réformée. Ces cinq savants s'assemblaient
pour travailler ensemble. Jean Racine, faisait le schéma, et il ne le
présentait presque jamais comme il l'avait fait, mais il avait lui-même la plus
grande part aux modifications. Arnauld était presque toujours celui qui
déterminait le sens. Nicole avait toujours devant lui les écrits de Chrysostome
et de Théodore de Bèze, ce dernier afin de l'éviter. "Voila, pour finir,
un détail piquant", nous dit Daniel Lortsch. Ceci nous indique carrément
que les traducteurs s'opposèrent au Texte Reçu de Bèze. Cette attitude néfaste
semble s'avoir propagée chez leurs descendants.
La persécution contre Port-Royal
recommença en 1660, et les traducteurs furent obligés de se disperser. Le
travail ne put être repris qu'en 1666. Un commissaire civil, instruments des
Jésuites, avait obtenu contre eux un décret d'emprisonnement.
De Sacy fut enfermé à la Bastille,
mais non pour les mêmes raisons que son père. Lors de son emprisonnement, il
traduisît l'Ancien Testament sur la Latin de la Vulgate. Cette traduction l'occupa
pendant toute sa captivité. Il l'acheva la veille même de son élargissement, le
1 Novembre 1668.
Pendant que de Sacy était à la
Bastille, les Jansénistes firent imprimer leur Nouveau Testament à Amsterdam,
car on leur en refusait l'autorisation en France. Il partait le nom d'un
libraire de Mons, Migeot, et était revêtu des approbations de l'archevêque de
Cambrai, de l'évêque de Namur, d'un privilège de Charles II, roi d'Espagne, et
d'une approbation de l'Université de Louvain, propre à désarmer la Sorbonne. Ce
Nouveau Testament fut favorablement accueilli par tous les Catholiques et les
apostasiés. Il fut imprimé en bons caractères pour les riches, en caractères
très commun pour les pauvres; avec des notes pour les savants, sans notes pour
le simple peuple; en petit format pour être porté plus facilement, en plus
grand pour être gardé dans les bibliothèques; en français seulement pour ceux
qui n'entendent que cette langue, et avec la Grec et le Latin, pour ceux qui
sont capables de confronter les textes.
Quant à l'Ancien Testament, de Sacy,
selon la vieille tradition romaine, il se vit imposer comme condition pour le
publier, d'y ajouter des explications. Ce fut un retard de plus de vingt
années. Commencée en 1672, l'impression de la Bible annotée de "de
Sacy" ne fut terminée qu'en 1696, c'est à dire douze ans après sa mort,
survenue en 1684. De Sacy put cependant achever les explications de l'Ancien
Testament. L'édition de 1701 est revêtue des approbations de l'abbé Courcier,
théologal de Paris, de quatre docteurs en théologie de la Faculté de Paris, et
du cardinal de Noailles, archevêque de Paris.
"Malheureusement cette version a
été faite sur la Vulgate, et elle en reproduit certaines erreurs", nous
dit Daniel Lortsch. "De Sacy suivit la Vulgate parce qu'elle était,
dit-il, "plus en usage dans l'Église", sans doute aussi parce que
c'était la version ecclésiastique, et qu'il croyait à l'autorité de l'Église
Catholique".
Il faut stipuler que la Bible de Sacy
n'a aucune ressemblance avec la Reims-Douai des Jésuites, sauf pour son texte
de base qui est la Vulgate. Toutefois, son rôle de subversion a été le même. On
a contesté aux chrétiens évangéliques, et même très vivement, le droit de
répandre la version de Sacy. D'ardentes controverses ont eu lieu à ce sujet,
soit en France, sait en Angleterre. Répandre cette version, a-t-on dit, c'est
répandre une Bible qui enseigne les erreurs romaines, une Bible qui n'est pas
la Parole de Dieu.
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